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Il était une fois, un nain nommé Bécil. Il habitait dans une contrée trop lointaine pour vous la décrire. Mais ce nain n’était pas comme les autres. Il était si flemmard qu’il passait son temps à manger du fromage, boire de la bière et dormir.
Bécil commanda par lettre des champignons. Après avoir attendu 3 heures, il partit pour aller les chercher à Champiville, ville dont les maisons, les objets et bien d’autres encore, sont construits à base de champignon. Mais en se rendant à la porte de la ville, les gardes se mirent à souffler dans de grandes trompettes de la mort pour donner l’alerte, car une petite dragonne attaquait la ville. Bécil kidnappa alors la dragonne qui n’était pas plus haute que trois pommes, surtout que Bécil n’en n’avait jamais vu. Il trouva des champignons en chemin, il en cueillit quelques uns et en mangea. Quand il fut rentré chez lui, la dragonne sortit du sac et dit à Bécil : « Tu es bien un nain, non ? » « Oui et alors ? » – « Et ben ! Ca doit être triste d’être le dernier de son espèce ! » Bécil, qui n’en crut pas un mot, dit alors « C’est absurde ! Pourquoi je devrais y croire ! » Mais au bout d’un moment, après quelques disputes, Bécil se dit que c’était sûrement vrai ! « Mais il y a une solution à tout cela ! » dit la dragonne. « J’ai entendu parler d’un château qui était encore plus loin que cette contrée et qui renferme des centaines de créatures qui étaient devenues prisonnières quand elles ont voulu l’explorer. » « Et à quoi ça va me servir ?! » cria Bécil. « Laisse-moi finir ! » dit la dragonne. « J’ai aussi entendu parler qu’une naine était enfermée dans le château. Si nous allons la délivrer, cela pourra sauver ton espèce ! ». Après quelques explications plus claires, car Bécil ne comprenait toujours pas, le nain accepta de partir dans cette aventure pour sauver son espèce. –« Au fait… » dit la dragonne. « Je m’appelle Nière. » -« Ravi de te rencontrer Nière. Moi c’est Bécil ».
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Bécil fit ses bagages et partit avec Nière. Au bout d’un moment, Bécil vit une chaîne de montagnes en gruyère, l’Hymalagruyère. Il se souvint d’avoir vu au journal que le géant vert habitait dans l’Hymalagruyère. Bécil voulait contourner la chaîne, mais Nière l’ignora et le pauvre nain ne put l’arrêter. Sur la crête, ils virent tomber du ciel une boîte de conserve remplie de maïs. Sur l’étiquette il y avait une image du géant vert. Le nain dit qu’ils étaient sur ses traces.
Tout à coup, Bécil vit le géant vert. Le nain lui dit : « Je suis le nain Bécil et voici mon amie, la dragonne Nière ». Le géant vert rigola pendant des heures. Quand il arrêta de rire, le géant vert les attaqua avec une épée en asperge. Il faillit couper en deux Bécil. Nière se souvint que le géant vert était allergique à la viande. Alors elle prit de sa poche un gros morceau de jambon cru. Elle le jeta sur la tête du géant et le jambon glissa de son front et arriva directement dans sa bouche. Sans faire exprès, le géant vert avala le gros morceau de jambon et commença à tousser pendant quelques minutes. Au bout d’un moment, il fit une intoxication alimentaire et mourut.
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Bécil partit avec Nière. Ils avancèrent petit à petit dans les montagnes. Un moment, ils virent une grande entraille dans la roche. C’était la mine des gaz. Bécil savait ce qui l’attendait. Au début, il hésita à y entrer car cette mine était infectée de gaz mortel et d’acide sulfurique et citrique. Dès qu’ils furent entrés dans la mine, l’entrée s’effondra. Au bout de quelques heures de marche, ils entendirent un petit bruit. Nière rigolait encore car Bécil tremblait de tout son corps.
Un gigantesque tsunami de gaz lacrymogène allait droit vers eux. Alors ils coururent de toutes leurs forces. Mais le tsunami était trop rapide. Ils virent une petite ouverture dans la roche. Ils s’y mirent pendant trois petites minutes. Quand le tsunami fut fini, ils marchèrent longtemps, jusqu’à ce qu’ils tombent sur un lac d’acide citrique. Le nain eut très peur mais Nière le traversa sans problèmes, alors il fut obligé de la suivre. Quand ils furent tous deux secs ils reprirent le chemin.
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Au bout d’un moment, ils tombèrent dans un trou dans lequel était un grand troll, qui était très fort pour inventer des blagues. Quand Bécil dit : « Je suis le nain Bécil et voici mon amie la dragonne Nière », le troll n’avait jamais entendu une aussi bonne blague. Il rigola tellement qu’il en fit un arrêt cardiaque. Le nain ne comprit pas ce qui s’était passé, mais Nière le lui expliqua et le nain se dit qu’il faudrait se présenter chaque fois qu’ils auraient un ennemi à combattre.
Ils virent au fond du trou une petite faille dans la roche. Ils se dirent que c’était fini et qu’ils avaient trouvé la dernière naine. Mais ils se rendirent compte que le nain était trop gros pour passer la faille. Ils durent détruire la faille pour que le nain passe. Ils marchèrent un moment et virent un gigantesque temple. Il était fait d’or et de trétrohydrite. Il faisait des milliers de kilomètres de long et en hauteur, encore plus. Nière savait ce qu’il y avait en haut mais ne voulait pas le dire à Bécil. Au bout de quelques kilomètres de marche, ils virent un escalier qui menait à une salle. C’était la grande salle où se tenaient les trois derniers samouraïs. Arrivés en haut des escaliers, ils toquèrent et entrèrent. Ils virent trois petites personnes avec de gigantesques sabres dans leurs fourreaux. L’un dit : « Nous sommes les trois samouraïs. Nous vous poserons trois questions et vous devrez y répondre. Si vous dites la bonne réponse aux trois questions, vous pourrez faire un vœu qui sera exaucé et vous vous en irez où vous voulez. Mais si vous échouez, vous aurez droit à un combat contre l’un de nous trois ».
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Le premier posa la première question à Bécil : « J’ai trois cents pieds, trois bouches, un bras. Qui suis-je ? ». Bécil réfléchit. Au bout de quelques minutes il dit : « Tu es un menteur ». Le premier samouraï répondit : « C’est une bonne réponse ! ». Le deuxième samouraï dit : « C’est à Nière. J’ai des océans mais pas de poissons, des déserts sans sable, des forêts sans arbres, des routes sans voitures. Qui suis-je ? ». Nière réfléchit quelques minutes et dit : « Une carte ! ». Le deuxième samouraï dit « La deuxième réponse est juste ! ». Le troisième samouraï dit : « C’est à Bécil. Dans un chou, quel nom porte sa fleur ? ». Bécil répondit : « Un chou-fleur ! ». Le troisième samouraï dit : « Bravo ! Vous êtes les premiers à avoir répondu à nos questions ! » Nière et Bécil firent leur vœu : d’arriver vivants au château de la dernière naine.
En sortant du temple, ils virent au loin des îles de glace. C’étaient des îles où les arbres étaient en crème chantilly et, lorsqu’il pleuvait des craquottes tombaient. Ils continuèrent leur marche avec prudence. Au bout d’un moment, ils virent le ciel se voiler. Ils se dirent que ce n’était pas bon pour eux. Alors, puisqu’ils étaient au milieu des îles, c’était la fin. En disant ces mots, Bécil vit au loin de grosses choses tomber du ciel. Il se dit que c’était de très grosses craquottes de 2 m de long. Ils commencèrent à courir car elles s’approchaient vite d’eux. Ils durent esquiver les craquottes pour ne pas être écrabouillés. Quelques heures plus tard, la pluie se calma et ils purent retourner sur la terre ferme. Nière vit un fruit très bizarre. Elle voulait le manger, mais Bécil lui dit que cette fois elle l’écouterait. Nière ne l’écouta point et le mangea.
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Quelques jours de marche plus tard, ils virent au loin un grand château. Bécil se dit que c’était enfin terminé, mais Nière connaissait celle qui y habitait. C’était une grande sorcière qui connaissait de nombreux sorts. Elle ne vous posait pas de questions mais vous faisait goûter des ingrédients et vous deviez deviner ce que c’était. Et si vous n’arriviez pas à répondre, elle vous prenait comme ingrédient de ses potions. La sorcière mit dans la bouche de Bécil un bébé crapaud. Bécil ne reconnut pas ce goût, car il était seulement fort pour reconnaître les fromages. Il dit à la sorcière que c’était un reblochon. La sorcière dit : « Non, c’était un crapaud ! ». Et elle prononça une formule magique. Le nain disparut. La sorcière mit un reblochon dans la bouche de Nière, qui essaya de savoir ce que c’était. Mais elle était seulement forte pour reconnaître les fruits. Nière dit : « C’est une groseille ». La sorcière dit : « Non, c’est un reblochon ! » et la fit disparaître à son tour.
Bécil et Nière se retrouvèrent dans le laboratoire de la sorcière. Ils dansèrent car ils étaient sains et saufs. Sans faire exprès, Nière bouscula Bécil et le nain heurta une armoire. Un petit fruit arriva dans la bouche de Nière. C’était un fruit du dragon. Si vous mangez un fruit du dragon, vous pourrez faire beaucoup de choses : être gigantesque, être très costaud, être invincible… Nière fut très contente car c’était pratique. Elle se rendit gigantesque et détruisit le toit. Quand ils arrivèrent dehors, Bécil vit au loin un grand château. C’était celui de la naine. Bécil et Nière partirent sur la route.
Le bas du château était rempli de flammes et était immense. Bécil dit : « Comment va-t-on monter tout en haut ? » Bécil monta sur le dos de Nière. Quand Bécil fut au sommet du château, il appela la naine. Elle l’entendit car elle était dans sa chambre. Elle se dit qu’il y avait quelqu’un. Elle sortit de sa chambre et vit Bécil. Elle tomba amoureuse de lui et lui d’elle. Bécil lui dit de descendre en premier. Quand la naine fut en bas, la dragonne l’écrabouilla sans faire exprès.
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Alors le nain se maria avec la dragonne et eurent beaucoup de nains volants (ce qui ne sauva pas l’espèce naine).
Colin et Loïc
