Il était une fois -de toutes façons, toutes les histoires commencent toujours ainsi – Lili Noisette, que l’on surnommait le petit chaperon des bois. Lili Noisette se comportait comme un garçon. Elle avait beaucoup de livres sur Robin des Bois et sur Le Petit Chaperon rouge. Elle avait toujours le sourire.
Dans une forêt, perchée sur le plus haut arbre, se trouvait la cabane du petit Chaperon des Bois. Dans son carquois étaient déposées douze flèches à bout piquant. Son couteau était orné de diamants.
Un jour, elle partit à la chasse pour rapporter de la nourriture et de la fourrure à sa très chère Grand-Mère. Elle partit avec une pomme enchantée, Pominou, son couteau, son arc, Arckétis, et avec son carquois. Elle cria «Aumajerevi» pour protéger sa maison. Et la maison de Lili Noisette forma un bouclier. Elle cria si fort que le loup et son ami le troll que l’on surnommait «Trollie» l’avaient entendue. Ils étaient tous deux les valets du Prince Jean, plus connu sous le nom de Jean Second. Jean Second était une personne mesquine et perfectionniste. Il avait toujours un mot à dire. Ses valets l’aidaient à accomplir tous ses désirs.
Quand Lili Noisette eut tué dix lapins, elle pensa :
«Allez ! Plus que deux flèches, et direction Trollie et le Loup ». Car oui, elle connaissait la légende de la forêt.
Sur le chemin, elle rencontra Trollie. Elle arma son arc et tira une flèche qui tua Trollie. Le loup sortit de la forêt et vit son ami à terre. Il se mit à crier. Le Prince Jean entendit son appel, il accourut. Il était escorté par un petit bataillon. Les cinq hommes du bataillon capturèrent Lili Noisette. Ils prirent le chemin du château et on mit Lili Noisette dans un cachot.
Dans le cachot, Lili Noisette essaya de s’enfuir, car elle entendit Jean Second qui disait qu’elle serait pendue à l’aube. Le loup était chargé de surveiller Lili Noisette. Il se mit devant les barreaux. Le petit chaperon des bois mit son couteau devant la gorge du loup.
«J’allais te faire une proposition : tu m’ouvres la grille ou tu meurs ! Dit-elle.
-Je préfère mourir que de trahir le Prince, mon maître, répondit le loup.
-Tu en es sûr ? Questionna le petit chaperon des bois.
-Oui… Heu !… Non ! Bon d’accord j’accepte ta proposition. Dit le loup apeuré.
-Ouvre-moi. Dit Lili Noisette.»
Le loup ouvrit la grille et guida le petit chaperon des bois jusqu'à la grande salle.
«Voilà nous sommes devant la porte je te laisse… Dit le loup ne voulant pas mourir pour des bêtises.
-Non, tu viens avec moi ! Fais en sorte qu’il soit de dos à moi et que je puisse tirer ma flèche.»
Le loup y alla à contre coeur. Il fit ce que lui demanda Lili Noisette. Elle prépara une flèche, elle attendit… Elle tira… RATE ! Elle avait touché le loup ! Plus de flèches ! Que faire ? Elle repensait à Pominou –ai-je oublié de vous dire que c’était une pomme bien spéciale ? -Elle lança la pomme et fit en sorte que le Prince Jean la vit. Comme dans Blanche-Neige, il mangea la pomme, puis il tomba, mais personne ne sut pourquoi.
Le petit chaperon des bois prit ses affaires et se mit en chemin.
Chez sa grand-mère, elle sonna et entra. Elle alla dire bonjour à sa grand-mère, lui donna la nourriture et la fourrure. Et le monde reprit son cours.
Mais elle se souviendrait toujours que les initiations dangereuses peuvent mettre en danger beaucoup de monde, à commencer par soi-même !
Aurore et Justine